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Créations Artisanales Céramiques en Raku et Porcelaine

Bols et Cie

Des formes et des couleurs, le bol artisanal !

2 bols en porcelaine tournés à l'atelier, puis émaillésavec un émail créé par moi, création artisanal

Le bol, à l’atelier, est un objet important. C’est le premier objet sur lequel je me suis fait la main. Mes gestes se sont précisés et j’ai appréhendé la matière terre à chaque bol, tour après tour, parce que faire des bols, ça signifie tourner, tourner, et encore tourner jusqu’à trouver ses formes. Le bol, c’est l’exercice du tourneur par excellence, de ses débuts maladroits jusqu’à ses expériences de potier confirmé.

Le bol artisanal

Par le choix de la terre, le travail de la forme, la texture, la couleur des émaux, le bol céramique marque la sensibilité de l’artisan et affirme son style. A travers mes collections et mes petites séries, on peut voir le fruit de mes recherches et de mes expérimentations. Les émaux peuvent être mats, brillants ou satinés, de couleurs vives ou tranquilles. J’aime la finesse d’une forme de porcelaine ou la force que dégage le grès, développer des motifs en creux ou regrattés dans l’émail. La porte est ouverte à toutes les distractions.

Enfin, le bol constitue la base à partir de laquelle se déclinent une panoplie de vaisselle originale et autres objets de la table, les objets du quotidien que l’on prend plaisir à regarder, à prendre en main, saladiers et pichets, assiettes et plats ou encore les faisselles et les germoirs…


Les matières

Le grès

J’utilise le grès de saint Amand en Puisaye. Cette terre est très plastique et facile à tourner. Sa couleur est gris foncé et s’éclaircit au séchage. A la première cuisson à 1000°, la cuisson de biscuit, elle devient rose. L’émaillage vient ensuite et une deuxième cuisson entre 1260 et 1280° termine l’objet.

La porcelaine

Comme pour le grès, il existe plusieurs carrières et fournisseurs de terre de porcelaine.

J’utilise plusieurs sortes de porcelaine provenant de Limoges. En général, je travaille des pâtes très blanches à bleutées, à peu près docile au tournage.

J’effectue une première cuisson de biscuit à 1000°, puis un émaillage, par trempage ou au pinceau, et enfin une dernière cuisson à 1260°. Les couleurs appliquées sur des terres aussi fines et blanches révèlent, en général, des couleurs lumineuses et chatoyantes.